L’origine de notre localité se perd dans la nuit des temps puisque la présence de « l’homme des cavernes » y est presque attestée. Si l’on se penche sur les archives anciennes et, en particulier sur le célèbre polyptyque de Lobbes, on trouve la première évocation de Mont-sur-Marchienne sous une forme que l’on pourrait appeler « forme abrégée », c’est-à-dire « Mont » (dans la « liste courte » du IXe siècle) et « Monz » dans l’énumération du Xe siècle.
 
La vocation première de Mont-sur-Marchienne fut essentiellement rurale. De nos jours, quelques fermes subsistent encore au hameau des Haies. Vinrent ensuite l’artisanat, le commerce et l’industrie – tout spécialement les usines et aciéries ALLARD (de 1905 à 1978, soit après une fusion très éphémère avec LEONARD-GIOT). Notre localité fut et reste le lieu de résidence hautement apprécié de nombre de Carolos (ouvriers, employés, cadres, fonctionnaires, enseignants et… retraités).
 

L’église de la conversion de Saint-Paul

Par son plan originel et une petite partie du gros œuvre, cet édifice religieux appartient au gothique hennuyer (XVIe siècle). Agrandie et transformée à la fin à la fin du XVIIIe siècle, l’église présente évidemment d’autres caractéristiques architecturales. On y apprécie surtout le mobilier religieux, franchement exceptionnel (une partie provient de l’abbaye du Jardinet à Walcourt).
 

Le château de la Torre (il ne reste que deux tours)

Cette « maison forte » utilisée plus souvent jadis comme château-ferme date du XVIe siècle. Cet immeuble historique a malheureusement, été presque totalement détruit, non pas par la guerre, mais par la volonté d’un promoteur immobilier bruxellois (destruction de 1942 à 1947).
 

La villa « Darville » (rue de Bomerée)

Construite vers 1935 par l’architecte Marcel LEBORGNE, cette maison de style moderniste, fut la demeure du célèbre sculpteur Alphonse DARVILLE.
 

Le musée de la photographie

Ce prestigieux musée, excellemment dirigé par Xavier CANONNE, dans l’ancien carmel, très beau bâtiment néo-gothique, fut construit au début du XXe siècle, suivant les plans de l’architecte Emar COLLES.
 
Texte et illustrations : Cercle d’Histoire de Mont-sur-Marchienne